En principe, n’importe qui peut créer une micro-entreprise et devenir auto-entrepreneur. Selon le statut juridique choisi (EURL, EI ou EIRL), les démarches de création seront plus ou moins simples.
Le plus simple et le plus répandu reste le statut d’entreprise individuelle (EI). C’est ce qu’on appelle l’exercice en nom propre. Sous ce statut, l’entrepreneur n’a pas à créer une entité juridique distincte et son patrimoine personnel n’est pas dissocié de l’entreprise. Ainsi pour créer sous ce statut en optant pour le régime de la micro-entreprise, il convient de déclarer son activité auprès du centre de formalités des entreprises compétent.
Il est également possible de créer une EIRL. Ce statut, contrairement à l’EI, a l’avantage de ne pas engager le patrimoine du micro-entrepreneur. Du reste, la déclaration de l’activité se fait également auprès du centre de formalités des entreprises compétent où il faudra préciser le choix du statut de l’EIRL.
Enfin, il est également possible, bien que plus rare, de devenir micro-entrepreneur en optant pour le statut de l‘EURL. Cette démarche est un peu plus chère et plus complexe du fait du nombre de formalités qu’elle exige. Semblable à la création d’une SARL, l’EURL implique la rédaction de statuts, l’immatriculation d’une personne morale, la publication d’un annonce dans un journal officiel, l’apport au capital de la société, etc. En principe, les seuils de chiffre d’affaires pour ce statut sont fixés par le régime fiscal afférent. Il est donc conseillé de s’assurer que les plafonds de la micro-entreprise conviendront aux revenus générés par l’activité envisagée sous ce statut.